Cinéma: Crettaz, une autre vision de la mort
Olivier Wyser
Temps de lecture estimé : 2 minutes
Crettaz » Le sociologue valaisan Bernard Crettaz a contribué à changer le regard que la société pose sur le dernier départ vers le néant (ou vers l’au-delà, selon les convictions de chacun). En créant en 2004 ses «Cafés mortels» (pour parler de la mort au bistrot, un contexte célébrant la vie), il a contribué à la libération de la parole sur un sujet encore souvent tabou, «pour extirper la mort du ghetto dans lequel la plongent les secrets de famille, le mythe de «la bonne fin» et notre société consumériste qui a peur de la voir en face». Un concept que Bernard Crettaz, décédé en 2022 à l’âge de 84 ans, a exporté hors de nos frontières, en France, en Belgique, en Allemagne ou encore au Canada.
.embed-container { position: relative; padding-bottom: 56.25%;