Sur L’Adamant » Difficile à dire si c’est Nicolas Philibert qui n’aimait pas les maths et la physique ou si c’était l’inverse. Toujours est-il que le Français deviendra réalisateur sans être diplômé d’écoles de cinéma, qui, à l’époque, réclamaient ces connaissances. Et tant mieux! Son regard ne sera ainsi guère formaté. Tout au plus inspiré par ses maîtres de stage, parmi lesquels les réalisateurs suisses Alain Tanner et Claude Goretta. En 1978, le public découvre le premier documentaire du jeune homme de 27 ans: La Voix de son maître. Projeté au cinéma, il sera interdit du petit écran par Raymond Barre, premier ministre français. Suivront d’autres pépites – Le Pays des sourds, Etre et avoir, La Maison de la Radio – que le public adorera et les jurys prime