La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

De la Corée au rêve américain

Chronique familiale sensible, Minari offre de beaux personnages peu vus au cinéma

Chronique du «devenir américain», Minari met en vedette le jeune Alan S. Kim et Steven Yeun, son père à l’écran. © Pathé Films
Chronique du «devenir américain», Minari met en vedette le jeune Alan S. Kim et Steven Yeun, son père à l’écran. © Pathé Films

Olivier Wyser

Publié le 22.06.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Minari » Si l’immigration italienne, pour ne citer qu’elle, a par exemple souvent été racontée par le cinéma américain, on peine à se souvenir d’un film qui en fasse de même avec l’immigration coréenne. Ils sont pourtant nombreux à avoir tenté l’aventure à partir de 1965 et jusque dans les années 1980. Ce n’est donc pas un hasard si Lee Isaac Chung, réalisateur d’origine coréenne né en 1978 dans le Colorado, livre avec Minari un récit en partie autobiographique. Un film délicat passé par le festival de Sundance et nommé six fois aux derniers Oscars qui trouve aujourd’hui le chemin des salles helvétiques.

L’histoire est toute simple: une famille américaine d’origine sud-coréenne s’installe dans l’Arkansas rural. Le père de famil

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11