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«Il faut parfois oser déplaire»

Swing Kids montre les horreurs de la guerre en Corée sur le mode de la comédie musicale

Swing Kids est le quatrième long-métrage du réalisateur Kang Hyeong-cheol. © Alain Wicht
Swing Kids est le quatrième long-métrage du réalisateur Kang Hyeong-cheol. © Alain Wicht

Olivier Wyser

Publié le 20.03.2019

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Compétition » Raconter les horreurs de la guerre sur le mode de la comédie musicale. Telle est l’ambition de Swing Kids, film coréen figurant au menu de la Compétition internationale du Festival de films de Fribourg (FIFF). Film à grand spectacle cumulant des centaines de figurants, des scènes d’action et d’incroyables numéros de danse millimétrés, Swing Kids pratique en permanence l’art subtil du grand écart.

Dans les années 1950, un sergent américain est chargé de recruter dans un camp de prisonniers – situé sur l’île de Geoje – des hommes pour monter un spectacle de claquettes. Il faut dire que des soldats communistes dansant comme à Broadway, cela ferait d’épatantes images de propagande! Derrière sa forme légère et sa musique diablement entraînante (on y entend notamment D

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