Jacob, au nom du fils perdu
Un univers gris, lent et oppressant où l’on ne sait très vite plus qu(o)i croire, tel est le froid maillage de Defending Jacob, à suivre sur AppleTV+
Aurélie Lebreau
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Série » Chez les Barber, tout est droit, propre et sobre. L’Audi de Monsieur. Le SUV de Madame. Le poste d’impeccable adjoint du procureur pour lui, le travail consciencieux dans une école pour elle. Le ronron des affaires gagnées, des enfants mieux éduqués, de la belle maison astiquée et du gazon ciselé s’emballe lorsqu’un adolescent est retrouvé poignardé à mort dans un parc, non loin de chez eux. Andy Barber (Chris Evans, Captain America, il produit la série) dirige l’enquête pour le compte de l’Etat du Massachusetts jusqu’au jour où son propre fils de 14 ans, Jacob (Jaeden Martell), est accusé d’avoir tué son camarade d’école. Telle est l’amorce de Defending Jacob, que l’on doit à Mark Bomback, scénariste notamment de Die hard 4 ou de La Planète des singes (L’Affrontement