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L’euphorie du mouvement

Construit comme un long (faux) plan-séquence, le film 1917 est le dernier avatar d’une technique cinématographique fascinante

Pour un plan-séquence réussi, ici dans 1917 actuellement en salles, la planification est primordiale. © Universal Pictures
Pour un plan-séquence réussi, ici dans 1917 actuellement en salles, la planification est primordiale. © Universal Pictures

Olivier Wyser

Publié le 17.01.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Cinéma » Le film s’ouvre par une explosion. Mais pas tout de suite. Avant, il y a ce plan-séquence, l’un des plus fameux de l’histoire du cinéma. Dans La Soif du mal (1958), Orson Welles conçoit l’un de ses mouvements de caméra les plus iconiques: l’objectif filme en gros plan les mains d’un homme qui remonte la minuterie d’une bombe artisanale avant de la glisser dans le coffre d’une voiture. La caméra, montée sur une grue, va suivre durant plus de trois minutes le véhicule et le couple qui l’occupe à travers les rues bondées de Los Robles, ville frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Jusqu’à la fameuse explosion.

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