L’euphorie du mouvement
Construit comme un long (faux) plan-séquence, le film 1917 est le dernier avatar d’une technique cinématographique fascinante
Olivier Wyser
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Cinéma » Le film s’ouvre par une explosion. Mais pas tout de suite. Avant, il y a ce plan-séquence, l’un des plus fameux de l’histoire du cinéma. Dans La Soif du mal (1958), Orson Welles conçoit l’un de ses mouvements de caméra les plus iconiques: l’objectif filme en gros plan les mains d’un homme qui remonte la minuterie d’une bombe artisanale avant de la glisser dans le coffre d’une voiture. La caméra, montée sur une grue, va suivre durant plus de trois minutes le véhicule et le couple qui l’occupe à travers les rues bondées de Los Robles, ville frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Jusqu’à la fameuse explosion.
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