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L’intimité d’un grand cinéaste

Le réalisateur Pedro Almodóvar présente au Festival de Cannes son œuvre la plus personnelle et peut-être la plus aboutie. A voir en salles

Antonio Banderas incarne Salvador, double de Pedro Almodóvar. © Pathé Films
Antonio Banderas incarne Salvador, double de Pedro Almodóvar. © Pathé Films

Etienne Rey

Publié le 18.05.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Dolor y Gloria » Même s’il a souvent été présent à Cannes et y a remporté quelques prix largement mérités (Prix de la mise en scène pour Todo Sobre mi Madre, en 1999, du scénario pour Volver en 2006), Pedro Almodóvar n’y a pourtant encore jamais reçu la Palme d’or. Son vingt-troisième long-métrage Dolor y Gloria, présenté hier soir en compétition officielle, lui offrira-t-il les honneurs de la récompense suprême? Difficile à dire sans avoir vu les œuvres concurrentes mais ce récit largement autobiographique a assurément toutes les qualités pour émouvoir le jury présidé par Alejandro González Iñárritu, un autre adepte des mises en scène soignées.

Confidences d’artiste

Si Pedro Almodóvar a toujours su habilement se ca

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