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La force de déplacer des montagnes

Le Festival du film alpin des Diablerets commence samedi

Dans Marcel, au sommet de son art, l’exploit de l’alpiniste nonagénaire illustre bien la capacité à se dépasser. © Nicolas Falquet
Dans Marcel, au sommet de son art, l’exploit de l’alpiniste nonagénaire illustre bien la capacité à se dépasser. © Nicolas Falquet

Martine Salomon

Publié le 02.08.2018

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Alpinisme »  Il grimpe lentement, en modulant son souffle. Ses mains cherchent des appuis. Et enfin, le sommet. Il a réussi. Marcel Remy crie sa joie d’une voix étranglée par l’émotion. Il vient de gravir l’emblématique Miroir d’Argentine, dans les montagnes vaudoises. L’alpiniste connaît bien cette paroi de 450 mètres, pour l’avoir escaladée plus de 200 fois. Mais dans son regard bleu se lit la saveur particulière de cette nouvelle ascension en août 2017: il l’a réalisée à l’âge de 94 ans, avec le soutien logistique de ses deux fils. Son périple est mis en lumière dans Marcel, au sommet de son art, du réalisateur suisse Nicolas Falquet. C’est l’un des films qui seront présentés au 49e Festival international du film alpin des Diablerets, dès samedi et jusqu’au 11 ao&u

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