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Le cinéma à bout portant

L’Israélien Samuel Maoz plonge son objectif dans les plaies de son pays

Dans Foxtrot on passe des larmes au rire en une rafale de mitraillette. © Filmcoopi
Dans Foxtrot on passe des larmes au rire en une rafale de mitraillette. © Filmcoopi
Le cinéma à bout portant
Le cinéma à bout portant

Olivier Wyser

Publié le 25.04.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Foxtrot »   A mi-chemin entre le film de guerre et la comédie noire, Foxtrot est un film qui dérange dans son pays. Le réalisateur israélien Samuel Maoz s’est notamment pris une volée de bois vert de la part de son ministre de la Culture, qualifiant le long-métrage d’anti-Israël. Projeté en compétition internationale lors du dernier Festival de films de Fribourg (FIFF) – où il a reçu deux Prix – Foxtrot bénéficie cette semaine d’une sortie nationale.

Après Lebanon, en 2009, un premier film très anxiogène dans lequel le réalisateur couchait sur pellicule le traumatisme d’une vie de pilote de char d’assaut à la frontière libanaise, Samuel Maoz s’intéresse cette fois à un autre choc, peut-être encore plus terrible: celui qui suit les combats, la vie d’après

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