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Le jardin des décombres

A Lausanne, le LUFF célèbre Derek Jarman, le plus fécond des cinéastes underground anglais

The Last of England ressemble à un testament prématuré de l’artiste. © Malavida
The Last of England ressemble à un testament prématuré de l’artiste. © Malavida

Fabien Thevenot

Publié le 16.10.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Festival » D’abord, on s’étonne que l’incontournable Derek Jarman (1942-1994) rentre si tardivement dans le panthéon des cinéastes honorés par le Lausanne Underground Film & Music Festival (LUFF), qui commence aujourd’hui et durera jusqu’à dimanche. Il faut dire qu’en cette année 2019, les circonstances s’y prêtent. Pour les 25 ans de sa disparition, le LUFF et la résidence d’artistes La Becque à La Tour-de-Peilz se retrouvent autour d’un programme en hommage à l’œuvre monumentale et protéiforme du Britannique.

Des films bien sûr, mais aussi des peintures et sculptures, sans oublier les nombreux livres qu’il a publiés – essais, journaux intimes, carnets de dessins. Le festival lui consacre une rétrospective, tandis que la curatrice Elise Lammer s’inspire de sa création la plus volumineuse, indéterminable et inachevée: Prospect Garden, un cottage et son jardin sur la côte du Kent, achetés en 1986 – année où Jarman apprit sa séropositivité – et développés comme une œuvre artis

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