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Le thriller le plus subversif des années 1980

Schwarzie (à g.), Elpidia Carrillo, Carl Weathers et Bill Duke: une équipe qui gagne mais qu’il ne faut pas trop chercher. © 20th Century Fox
Schwarzie (à g.), Elpidia Carrillo, Carl Weathers et Bill Duke: une équipe qui gagne mais qu’il ne faut pas trop chercher. © 20th Century Fox

Olivier Wyser

Publié le 13.10.2018

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Décodage » Impossible de passer à côté, tout cinéphile normalement constitué – comprenez gavé de bandes-annonces et d’affiches – est au courant que The Predator sortira sur les écrans mercredi prochain. Le film de Shane Black à la machine promotionnelle bien huilée est censé redonner du lustre à une franchise qui s’enlise depuis 30 ans. On se souvient encore du gang de dealers jamaïcains en toc de Predator 2 (1990) ou du décevant jeu de massacre de Predators (2010), sans oublier les deux volets d’Alien VS Predator (2004 et 2007), qui atteignent des niveaux de nanardise stratosphériques. Alors pourquoi s’acharner? Simplement parce que Predator, le thriller originel de John McTiernan sorti en 1987, est un chef-d’œuvre, le blockbuster le plus subversif des années 1980!

Je vous demande pardon? Ce film de barbouz

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