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«Le vrai sujet du film, c’est la parole»

François Ozon évite le piège de l’anticléricalisme et livre un film poignant sur la pédophilie dans l’Eglise

Film humaniste, Grâce à Dieu dénonce l’omerta qui règne dans l’Eglise et dans les autres lieux de pouvoir. © Filmcoopi
Film humaniste, Grâce à Dieu dénonce l’omerta qui règne dans l’Eglise et dans les autres lieux de pouvoir. © Filmcoopi
«Le vrai sujet du film, c’est la parole»
«Le vrai sujet du film, c’est la parole»

Malik Berkati

Publié le 20.02.2019

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Grâce à Dieu » Avec Grâce à Dieu, le prolifique réalisateur François Ozon s’attaque à un sujet de taille: la pédophilie dans l’Eglise et le poids du silence qui écrase les victimes. Le cinéaste raconte le parcours de trois hommes – incarnés par Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud – qui se battent pour que la vérité éclate dans l’affaire du Père Preynat, accusé de pédophilie dans les années 1980 et 1990. Des premières lettres envoyées au cardinal Barbarin – dont le procès pour non-dénonciation d’actes pédophiles s’est déroulé en début d’année et dont le verdict est attendu le 7 mars – à la création de l’association La Parole libérée, Grâce à Dieu est basé en grand

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