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Les exilés face aux tabous de l’Islam

Avec Baghdad in my Shadow, le cinéaste suisse Samir ausculte les plaies de son Irak natal. Il sera à Fribourg mercredi pour une projection et un débat

Activiste féministe en Irak, la comédienne Zahraa Ghandour a bien failli décliner ce rôle sous la pression de sa famille. © Filmcoopi
Activiste féministe en Irak, la comédienne Zahraa Ghandour a bien failli décliner ce rôle sous la pression de sa famille. © Filmcoopi

Olivier Wyser

Publié le 15.02.2020

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Cinéma » Vus de l’Occident, bien souvent tous les immigrés venus du monde arabe se ressemblent. Baghdad in my Shadow, le nouveau film du cinéaste helvétique d’origine irakienne Samir Jamal Aldin, dit Samir – récemment auréolé du Prix du public aux Journées de Soleure – s’emploie justement à casser les stéréotypes. Le cinéaste raconte l’histoire d’une communauté d’Irakiens en exil qui se réunit quotidiennement à Londres au café Abu Nawas. Leurs vies sont inextricablement liées les unes aux autres… Notamment lorsque le spectre de la dictature de Saddam Hussein refait surface et que le fanatisme religieux s’empare des plus jeunes. Le réalisateur pose un regard lucide et surtout nuancé sur le thème complexe et délicat de l’exil et des erreurs du passé qui peuvent

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