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Orange maléfique

Le nouveau film de Barbet Schroeder peint le portrait d’Ashin Wirathu,moine birman à l’origine du génocide de la minorité musulmane rohingya

Le moine Wirathu dissimule sa haine des musulmans derrière un visage d’ange. © Les Films du Losange
Le moine Wirathu dissimule sa haine des musulmans derrière un visage d’ange. © Les Films du Losange
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Olivier Wyser

Publié le 18.11.2017

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Cinéma »   Il est l’une des figures les plus insaisissables du cinéma mondial. Le réalisateur helvétique Barbet Schroeder est passé, en plus de 50 ans de carrière, du documentaire édifiant au thriller hollywoodien à gros budget avec une aisance rare. Il revient aujourd’hui avec le chapitre final de sa célèbre trilogie du mal. Après le despote ougandais Idi Amin Dada (1974) et l’avocat de la terreur Jacques Vergès (2007), Barbet Schroeder propose avec Le vénérable W. un portrait du moine birman Ashin Wirathu. Le film sera projeté demain dimanche, à 18 heures au cinéma Rex de Fribourg, en présence du réalisateur.

Mais qui est réellement ce vénérable W.? Time Magazine le décrit comme «le visage de la terreur bouddhiste»… Ce faciès doux et paisible dissimule une voix des plus hargneuses. Wirathu prêche en effet depuis près de 20 ans la haine envers la minorité musulmane de Birmanie. Le moine est même considéré comme la cheville ouvrière du génocide des Rohingya, qui représentent 4

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