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Panique dans les banques privées

Avec Quartier des banques, la RTS revisite de façon réussie la mort du secret bancaire

Elisabeth Grangier, l’excellente Laura Sepul vue dans Ennemi public, campe une femme courageuse. © RTS/Jay Louvion
Elisabeth Grangier, l’excellente Laura Sepul vue dans Ennemi public, campe une femme courageuse. © RTS/Jay Louvion

Aurélie Lebreau

Publié le 11.11.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Thriller »   La mort du secret bancaire, à moins de travailler dans le secteur de la finance, est un cataclysme que l’on a souvent vécu de loin. Avec la nouvelle création de la RTS, Quartier des banques, le spectateur se retrouve plongé au cœur de ce séisme tout helvétique. A la fois thriller et drame familial, cette œuvre construite en six épisodes de 52 minutes, diffusée dès jeudi sur RTS Un, laisse entrevoir une belle lueur d’espoir: ainsi, nous serions donc capables, en Suisse, de produire de la bonne série de fiction? La réponse semble (enfin) positive. Réjouissons-nous!

L’intrigue démarre en janvier 2012, alors que la sphère bancaire mondiale est déjà fortement malmenée depuis plusieurs années. L’onde de choc atteint les établissements privés et la place financière genevoise, où se concentre la série. Nommé banquier privé de l’année, Paul Grangier (Vincent Kucholl), à la tête de la banque du même nom, tombe subitement dans le coma le soir où il est fêté. Oubliés les smok

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