Parasite, péril en la demeure
Avec sa comédie sociale dopée à l’humour noir, Bong Joon-ho s’offre une Palme d’or pleine de panache
Olivier wyser
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Parasite » Il avait donc une bonne raison! Il y a quelques mois, Bong Joon-ho s’excusait platement au bout du fil de ne pas pouvoir être physiquement présent au Festival international de films de Fribourg (FIFF), lui qui s’était vu confier une carte blanche. Le réalisateur coréen (Memories of Murder, Okja, The Host), peu avare de son temps, évoquait avec fougue sa carrière et les grands thèmes qui traversent sa filmographie: la lutte des classes, la famille, la violence, les conventions sociales…
Des obsessions qui s’entrechoquent toutes au cœur de son nouveau film Parasite, celui-là même dont la postproduction avait retenu le cinéaste éloigné des berges de la Sarine. La suite de l’histoire est désormais connue: Parasite a littéralement fait chavirer de bonheur la Croisette et a offert à la Corée du Sud sa toute pr