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Poésie à coups de marteau

Joaquin Phoenix impressionne dans ce film de justicier solitaire et brutal

Joaquin Phoenix est littéralement habité par Joe, son personnage de vétéran cabossé capable d’être aussi tendre que bestial. © Praesens
Joaquin Phoenix est littéralement habité par Joe, son personnage de vétéran cabossé capable d’être aussi tendre que bestial. © Praesens

Olivier wyser

Publié le 22.11.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

A Beautiful Day »   Ne vous fiez pas à son affiche réductrice. A Beautiful Day (You Were Never Really Here, en version originale) n’est pas exactement un film à ranger «entre Taxi Driver et Drive», même si ce double argument commercial contient une parcelle de vérité. Certes, comme dans le film de Martin Scorsese, le long-métrage de Lynne Ramsay met en scène un homme abîmé qui rend justice en solitaire tout en se prenant d’affection pour une adolescente exploitée par des salopards. Certes, comme dans le film de Nicolas Winding Refn, l’antihéros oscille entre une tendresse touchante et des accès de violence d’une barbarie absolue… On pourrait encore pousser le jeu des comparaisons et y voir une relecture de la figure quasi christique du Bad Lieutenant d’Abel Ferrara ou de celle, très réactionnaire, de Charles Bronson dans U

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