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Sang pour Sang suisse romand

Le collectif Bande à Part et la RTS s’associent pour une série de quatre films basés sur de terribles faits divers qui ont marqué la Suisse romande

Dérive sectaire, double parricide, bavure policière ou tueur en série, le sol de Suisse romande est un terreau fertile à l’éclosion de faits divers. © RTS/Bande à Part Films
Dérive sectaire, double parricide, bavure policière ou tueur en série, le sol de Suisse romande est un terreau fertile à l’éclosion de faits divers. © RTS/Bande à Part Films
«Prénom: Mathieu» s'intéresse au seul rescapé du tueur en série surnomé le sadique de Romont.
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«La Vallée» retrace le parcours des voleurs de voiture qui s'est terminé par le «drame de l'A1» en 2010.
«La Vallée» retrace le parcours des voleurs de voiture qui s'est terminé par le «drame de l'A1» en 2010.
Kacey Mottet-Klein dans «Journal de ma tête».
Kacey Mottet-Klein dans «Journal de ma tête».

Olivier Wyser

Publié le 17.02.2018

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Série »   Avec ses campagnes verdoyantes et ses villes proprettes, la Suisse romande a tous les signes extérieurs d’un havre de paix. «Mais comme tous les pays prospères et tranquilles, le sol helvète est un terreau fertile à l’éclosion des drames du réel que sont les faits divers», avertissent les réalisateurs suisses de Bande à Part Films, Ursula Meier, Jean-Stéphane Bron, Lionel Baier et Frédéric Mermoud. Avec Ondes de choc, le quatuor propose une série de films destinés à la télévision qui ont tous pour point de départ un fait divers réel survenu en Suisse, dont la ligne d’arrivée se confond avec l’imaginaire.

«L’incongruité de ceux-ci, leur violence parfois, semble au moins proportionnelle à la normalité du quotidien. Dans les failles de cette muraille

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