Cinéma »   Il est l’un des derniers monstres sacrés du cinéma américain. Clint Eastwood se décrit volontiers comme tel: «Je suis juste un type qui fait des films.» Sa modestie l’honore, mais à la lecture de la rétrospective que lui consacre Richard Schickel, chez Flammarion, on mesure aisément à quel point ce type ne fait pas juste des films. Car Clint Eastwood semble bien avoir eu plusieurs vies, tant sa filmographie est dense: cow-boy taciturne et rapide de la gâchette chez Sergio Leone, flic expéditif chez Don Siegel, puis réalisateur lui-même de westerns, de thrillers, de drames ou de romances… En se saisissant de la caméra, cet homme a écrit des pages magnifiques de l’histoire du cinéma avec L’homme des hautes plaines (1973), Impitoyable (1992), Million Dollar Baby (2004) ou encore Gran Torino (2008).

Grâce aux archives de la Warner, le livre de Richard Schickel retrace le parcours de l’acteur, du réalisateur mais aussi de l’homme. Cette nouvelle édition, augmentée, tient