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Un film de casse qui reste trop dans les cases

Et c’est reparti pour un tour pour Ocean’s 11, cette fois-ci en version ­féminine. © Warner
Et c’est reparti pour un tour pour Ocean’s 11, cette fois-ci en version ­féminine. © Warner
Publié le 13.06.2018

Temps de lecture estimé : 1 minute

Ocean’s 8 »   En 1960, Lewis Milestone réalisait Ocean’s 11, un film de braquage tout entier dédié à quelques voyous, membres du fameux Rat Pack: Frank Sinatra, Dean Martin et Sammy Davis Jr… Quarante ans plus tard, Steven Soderbergh en fit un remake (et deux suites absolument dispensables) avec pour complices, entre autres, Georges Clooney, Brad Pitt, Matt Damon ou encore Julia Roberts.

C’est aujourd’hui Gary Ross (le premier film Hunger Games) qui en livre une version féminine dans laquelle Sandra Bullock, Cate Blanchett et Rihanna projettent de dérober un fameux et forcément coûteux collier Cartier. En gros, une mine de diamants au cou d’une star et pimbêche hollywoodienne…

Egalement coscénariste et producteur, le réalisateur ne prend pas beaucoup de risques. Le concept est déjà éculé, la plupart des scènes ont été écrites pour faire miroir à la version de 2001 de Soderbergh et la mise en scène singe sans talent les techniques du réalisateur, qui lui-même s’est livré

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