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Un mélange d’euphorie et de panique

La réalisatrice Jeanne Herry fictionne avec sensibilité le parcours de l’adoption. Une belle réussite!

Gilles Lellouche (ici avec Elodie Bouchez) montre dans Pupille un visage sensible qu’on ne lui connaissait pas forcément. © Frenetic
Gilles Lellouche (ici avec Elodie Bouchez) montre dans Pupille un visage sensible qu’on ne lui connaissait pas forcément. © Frenetic
Un mélange d’euphorie et de panique
Un mélange d’euphorie et de panique

Vincent Adatte

Publié le 04.12.2018

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Pupille » Fille de l’actrice Miou-Miou et du chanteur Julien Clerc, Jeanne Herry a signé en 2014 Elle l’adore, un premier long-métrage à l’humour grinçant, où Sandrine Kiberlain faisait merveille en esthéticienne mythomane. Avec Pupille, la réalisatrice change diamétralement de registre. Sandrine Kiberlain revient, mais cette fois dans la peau d’une assistante sociale. Les services de l’aide sociale à l’enfance et le service des adoptions doivent en effet se mettre en mouvement pour trouver une famille d’accueil au petit Théo, qui vient de naître sous X d’une mère trop jeune pour l’assumer. A l’autre bout de cette chaîne humaine, Alice (Elodie Bouchez) se bat depuis dix ans pour adopter un enfant… Pupille est l’histoire de leur rencontre. Propos d’une réalisatrice littéralement aiguillonnée

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