Un Neil Armstrong un peu sage
Damien Chazelle propose un biopic classique mais ponctué d’éclairs de cinéma brillants
Olivier Wyser
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First Man » Exercice périlleux que celui du biopic, à plus forte raison lorsqu’on s’attaque à la vie d’un authentique héros made in USA. Le Franco-Américain Damien Chazelle évite avec aisance l’écueil du patriotisme dégoulinant dans son portrait de Neil Armstrong, premier homme à avoir foulé le sol lunaire en 1969. Le réalisateur – oscarisé en 2016 avec le film musical La La Land – a en revanche parfois du mal à s’émanciper du cahier des charges bien rempli de la biographie filmée hollywoodienne.
On retrouve donc Neil Armstrong en 1961 alors qu’il n’est encore qu’un simple pilote jugé «un peu trop discret» par sa hiérarchie. Durant huit années, l’homme va subir un entraînement des plus exigeants au sein de la NASA, l’agence spatiale américaine. Dr