Rojo » En Argentine, au milieu des années 1970, un avocat en vue attend sa femme, attablé dans un restaurant. Un homme agacé et inquiétant l’alpague et cherche visiblement la confrontation. Une prise de bec en apparence anodine, quoique verbalement violente, mais qui va avoir des conséquences insoupçonnées en fin de soirée. C’est le début d’un engrenage infernal pour l’homme de loi.

Le cinéaste Benjamin Naishtat s’est fait connaître en 2014 avec Histoire de la peur, un film choral à la mise en scène audacieuse. Le jeune réalisateur argentin prouve avec Rojo («rouge» en espagnol) qu’il dispose d’un savoir-faire indéniable. Split screen, cadrages somptueux, ralentis évocateurs, grain argentique… Tous les moyens sont bons pour donner à ce long-métrage une patine vintage du plus bel effe