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Un très élégant pamphlet

Avec Au revoir là-haut, Albert Dupontel signe une fresque historique grinçante et foisonnante. Interview.

L'esthétique du long-métrage d'Albert Dupontel (à g.face à Nahuel Pérez Biscayart) rend hommage aux films du début du XXe siècle, colorisés a posteriori. © Pathé
L'esthétique du long-métrage d'Albert Dupontel (à g.face à Nahuel Pérez Biscayart) rend hommage aux films du début du XXe siècle, colorisés a posteriori. © Pathé

Olivier Wyser

Publié le 24.10.2017

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Au revoir là-haut » Soldats français réunis par hasard dans les tranchées de la Guerre de 1914-1918, Albert, un modeste comptable, et Edouard, un dessinateur de génie devenu une gueule cassée, ne parviennent pas à se réinsérer dans la société à l’issue du conflit. Traumatisés, défigurés et très remontés contre cette société ingrate qui ne sait pas quoi faire d’eux, les deux Poilus décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l’entreprise va se montrer dangereuse et spectaculaire. Albert Dupontel porte à l’écran avec maestria le roman de Pierre Lemaitre (Prix Goncourt 2013). Rencontre avec le trublion le plus audacieux et drôle du cinéma français.

Quel est l’apport des masques, des effets visuels et des coloristes &a

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