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Une utopie sociale qui exhale le vécu

Louis-Julien Petit donne un visage aux femmes sans domicile fixe et à celles et ceux qui les aident

Les comédiens professionnels (ici Déborah Lukumuena et Audrey Lamy) donnent la réplique à des amatrices, anciennes SDF. © Frenetic
Les comédiens professionnels (ici Déborah Lukumuena et Audrey Lamy) donnent la réplique à des amatrices, anciennes SDF. © Frenetic
Une utopie sociale qui exhale le vécu
Une utopie sociale qui exhale le vécu

Olivier Wyser

Publié le 08.01.2019

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Les Invisibles » L’Envol, c’est le nom d’un centre d’accueil pour les femmes sans abri. Alors que la Municipalité menace de fermer la structure, les travailleurs sociaux et la gestionnaire du centre décident de contourner la loi pour offrir une seconde chance à ces SDF. Ils ont seulement trois mois pour les réinsérer professionnellement. Tous les coups sont permis! Comédie sociale haute en couleur dans laquelle l’humour désamorce la noirceur ambiante, Les Invisibles est un film animé par de belles intentions. En s’emparant de ce sujet grave le réalisateur Louis-Julien Petit relève les incohérences d’une société qui préfère malheureusement détourner le regard.

Pourquoi faire un film sur les femmes SDF?

Louis-Julien Petit: C’est parti d’un documentaire, Sur la route de

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