À Vienne, peau d’âme
En prenant la représentation de la peau comme fil conducteur, le Musée des beaux-arts de Lausanne met en lumière Klimt, Schiele et Kokoschka
Aurélie Lebreau
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Exposition » Ils ont contribué à faire basculer l’art vers le modernisme. Les artistes de la Sécession viennoise, emmenés par Gustav Klimt (1862-1918), Oskar Kokoschka (1886-1980) et Egon Schiele (1890-1918), sont à l’honneur de la première exposition temporaire du nouveau Musée cantonal des beaux-arts (MCBA) de Lausanne. Sous la bannière A fleur de peau. Vienne 1900, de Klimt à Schiele et Kokoscka, les commissaires de cet accrochage – Catherine Lepdor et Camille Lévêque-Claudet – choisissent un angle d’attaque surprenant, la peau, pour lire ce courant artistique fondé en 1897 et qui s’interrompt avec l’effondrement de l’Empire austro-hongrois en 1918.
«Vienne est alors la capitale d’un empire qui avait été si vaste qu’on disait que le soleil ne s’y couchait jamais», pose Camille Lév&eci