Adèle d’Affry, le masque et la plume
Marcello (suite). Parallèlement à sa carrière d’artiste, la native de Givisiez déployait sa plume de nouvelles en romans. Son visage d’écrivain sera éclairé par un colloque international et par deux publications de textes inédits.
Thierry Raboud
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Ils pensaient se plonger dans les écrits d’une artiste et femme du monde, ils ont découvert un écrivain. Après deux ans passés à étudier les documents déposés par la Fondation Marcello aux Archives de l’Etat (lire ci-dessous), Michel Viegnes et Simone de Reyff ne cachent pas leur enthousiasme: «A travers ses écrits, Adèle d’Affry a développé une voix singulière dont l’intérêt littéraire est évident». Sculptrice et peintre, la duchesse Colonna, née Adèle d’Affry et masquée sous le pseudonyme de Marcello, était donc aussi cette femme de lettres que les deux professeurs de l’Université de Fribourg entendent mettre en lumière lors d’un colloque international, ouvert au public, qu’ils organisent du 27 au 28 novembre.