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AES+F, l’art qui venait du froid

Avec son univers inspiré des canons mondialisés, le collectif russe fascine. Sans toujours convaincre

Dans l’installation vidéo Inverso Mundus (2015), les pauvres donnent l’aumône aux riches. © AES+F
Dans l’installation vidéo Inverso Mundus (2015), les pauvres donnent l’aumône aux riches. © AES+F

Samuel Schellenberg

Publié le 29.08.2018

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Genève » Conçu à une époque où les étés caniculaires tenaient de la science-fiction, le vénérable Musée d’art et d’histoire (MAH) de Genève transpire désormais à grosses gouttes – il est régulièrement contraint, en juillet-août, de fermer certains espaces. Mais avec l’exposition Theatrum Mundi, l’esthétique glaciale des œuvres présentées fait parfois regretter la petite laine restée au domicile…

S’inspirant de l’imagerie globalisée de notre époque – celle de la pub, du jeu vidéo, des magazines de mode ou d’Hollywood –, l’univers fabriqué par le collectif russe AES+F est pour le moins fascinant. Il remixe notre quotidien et ses enjeux civilisationnels en les confrontant à la tradition picturale européenne, voire

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