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Avec Dino Völlmin, la joie avant tout

Le peintre part d’une photo puis dérive. Il travaille au couteau et parfois même avec ses doigts. © Charly Rappo
Le peintre part d’une photo puis dérive. Il travaille au couteau et parfois même avec ses doigts. © Charly Rappo
Publié le 17.10.2019

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Fribourg » Les couleurs vives sont le trait dominant du peintre Dino Völlmin.

Dino Völlmin se définit comme un «cocktail suisse»: ce natif de Ronco sopra Ascona a étudié à Bâle avant de travailler à Vevey dans le commerce international. Il est aussi batelier sur le voilier La Demoiselle, qui vogue sur le lac Léman, l’une de ses sources d’inspiration.

L’histoire commence quand il a 16 ans. Il songe à entrer aux Beaux-Arts, mais son père refuse. Il se tourne alors vers des études d’économie et met son rêve de côté: «J’avais fait une croix là-dessus. Même si je suis resté proche de ce milieu en visitant les musées, je n’osais pas faire de l’art moi-même», se souvient-il. Jusqu’à cette sortie sur le lac il y a quinze ans, où l’un de ses amis lui confie qu’il fait de la peinture. Dino saute sur l’occasion: «Je t’apprends à naviguer si tu m’apprends à peindre.»

Un jour qu’il se promène dans le bourg de Saillon, il entre dans l’atelier d’un peintre. L’occupant lui cède

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