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Courbet, l’exil d’un réaliste

Né il y a 200 ans, le grand peintre (et dessinateur) du réalisme est mort en exil sur les rives du lac Léman. Un crépuscule suisse à démythifier

Courbet et ses amis bullois, v. 1875-1876, photo Jules Gremaud. © Musée gruérien Bulle
Courbet et ses amis bullois, v. 1875-1876, photo Jules Gremaud. © Musée gruérien Bulle

Thierry Raboud

Publié le 08.11.2019

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Beaux-Arts » Gustave Courbet se baignant nu dans le Léman, à des heures indues. Buvant du chasselas par litrons. Faisant peinturlurer par d’autres des paysages à touristes pour rembourser ses dettes. Dévoyant son art du réalisme au mercantilisme. Glissant peu à peu de la déchéance à la mort en 1877.

Courbet en Suisse? «C’est comme s’il n’existait pas», tance même Zola, qui enterre un peu vite l’exilé. Deux cents ans après la naissance du grand peintre, et tandis que le Musée Jenisch de Vevey remet en lumière un pan méconnu de son œuvre (lire ci-dessous), tentons de débarrasser cette période helvétique des tenaces mythifications dont elle continue d’être l’objet. Interview de Pierre Chessex, historien de l’art spécialiste des années suisses du réaliste

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