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De la lumière pour sauver les choses

Le peintre Daniel Savary présente une soixantaine de paysages jusqu’à la fin mars au Musée gruérien

«Il me faut ma tempera, ma cuisine d’amour qui me relie à l’espoir», note Daniel Savary, qui a notamment peint la parqueterie de Bulle (à g.), une tannerie française en ruine (à dr.) ou une maison romontoise. © Musée gruérien
«Il me faut ma tempera, ma cuisine d’amour qui me relie à l’espoir», note Daniel Savary, qui a notamment peint la parqueterie de Bulle (à g.), une tannerie française en ruine (à dr.) ou une maison romontoise. © Musée gruérien

Stéphane Sanchez

Publié le 21.11.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Bulle » «Je ne pense jamais à exposer. Je suis plutôt du genre à peindre pour moi, dans l’intimité de l’atelier. J’ai l’impression d’y être à ma place. Je fais ce pour quoi je suis venu sur cette terre. Une fois que j’ai terminé, je passe à l’œuvre suivante.» Dès samedi et jusqu’au 27 mars, Daniel Savary exposera pourtant 63 aquarelles et des peintures a tempera réalisées entre 2005 et 2019, presque toutes inédites. Un Etat des lieux «peut-être» né du «détachement d’un homme de 66 ans», prêt à «abandonner quelque chose de soi», sourit l’intéressé.

C’est le Musée gruérien à Bulle qui a tiré l’artiste de sa tanière. Daniel Savary est un habitué de l’institution, à titre de médiateur culturel, de conférencier et de guide. Il est surtout connu par des générations de Gruériens: professeur, il a enseigné la peinture, le dessin ou l’histoire de l’art pendant 40 ans, au Cycle d’orientation de Bulle et au Collège du Sud. «Son œil, son travail et son envie de peinture aiguisent notre

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