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Gilbert, George, Great

Les deux artistes plasticiens anglais font l’objet d’une grande rétrospective accueillie à Zurich

Jesus Jack (2008) mêle les symboles religieux et anglais ainsi que des images des deux artistes, dans un vitrail pop. © Courtesy Gilbert & George
Jesus Jack (2008) mêle les symboles religieux et anglais ainsi que des images des deux artistes, dans un vitrail pop. © Courtesy Gilbert & George
Gilbert & George par Shigeo Anzai, 1997. © Courtesy Gilbert & George
Gilbert & George par Shigeo Anzai, 1997. © Courtesy Gilbert & George
En bas, Guard Plants, 1980. © Courtesy Gilbert & George
En bas, Guard Plants, 1980. © Courtesy Gilbert & George

Tamara Bongard

Publié le 29.02.2020

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Art » Comme pour Laurel et Hardy, on ne sait jamais qui est le grand et qui est le petit. D’ailleurs, ils sont aussi inséparables qu’eux. Davantage même. Car Gilbert et George vivent et travaillent ensemble, ne sortent pratiquement jamais l’un sans l’autre. Ils ne manquent pas non plus d’humour, un humour pince-sans-rire typiquement anglais. Depuis un demi-siècle, les deux artistes plasticiens en usent pour traiter de la mort, de l’espoir, de la peur, du sexe, de l’argent, de la race et de la religion. Leur imaginaire est fantaisiste, pop, constellé d’Union Jack, d’effigies d’Elisabeth II, de mots lancés comme des slogans et rédigés dans une typographie digne des tabloïds. Ils taclent les médias, comme ils asticotent la société. Ils brouillent aussi les frontières entre créateurs et créations, s’incrustant souvent dan

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