Grayson Perry, farceur prodigieux
A Paris une rétrospective époustouflante, Vanité, identité, sexualité, est consacrée au plasticien britannique
Ghania Adamo
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Musée de la monnaie » «Tout tout tout, vous saurez tout sur le zizi», claironne Pierre Perret. C’est ce que dit à sa manière Grayson Perry, non en chantant mais en modelant la matière artistique, avec une tonne d’humour et sans une once de vulgarité. Tapisserie, céramique, sculpture, xylographie… l’œuvre du créateur britannique brandit le sexe comme d’autres leur médaille d’honneur. Naïves dans leurs traits, étincelantes dans leurs couleurs, mais redoutables par leur esprit satirique, les pièces de Perry visent, entre autres, l’identité sexuelle tapageuse que l’homme exhibe et la vanité qu’il en tire. Vanité, identité, sexualité est d’ailleurs la devise sous laquelle s’affiche la passionnante et ébouriffante exposition que le Musée de la monnaie, à Paris, consacre