La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

L’apocalypse, menace protéiforme

Le Musée d’histoire naturelle de Berne associe l’art à la science pour explorer la fin du monde

La seule certitude, c’est que le Soleil finira par nous lâcher. Installation signée TheGreenEyl. © Lisa Schäublin/NMBE
La seule certitude, c’est que le Soleil finira par nous lâcher. Installation signée TheGreenEyl. © Lisa Schäublin/NMBE
L’apocalypse, menace protéiforme
L’apocalypse, menace protéiforme
L’apocalypse, menace protéiforme
L’apocalypse, menace protéiforme
L’apocalypse, menace protéiforme
L’apocalypse, menace protéiforme

Aude-May Lepasteur

Publié le 14.11.2017

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Nature »   C’est un ciel d’ampoules, dont seules une poignée est allumée. Doucement, elles pulsent, ronronnement doré qui faiblement éclaire la pièce obscure. Mais la lumière est contagieuse. Elle se propage. Et à chaque respiration, le cercle brillant prend un peu plus d’ampleur, gagne un peu plus d’éclat. Maintenant, grondement étincelant, il envahit tout l’espace. Explosera-t-il en mille fragments, brûlant dans son élan le monde, en une apocalypse de feu et de larmes? Ce soleil d’intérieur, qui nous oblige à observer dans ses miroirs sa fin en accéléré… et la nôtre.

Pour sa nouvelle exposition permanente, qui durera cinq ans, le Musée d’histoire naturelle de Berne a choisi le thème de l’apocalypse. Du jugement dernier des fresques du Moyen Age aux ruptures amoureuses, en

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11