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L’histoire vue par Kapwani Kiwanga

Au Centre Pasquart, l’artiste interroge le colonialisme, l’esclavage et la coercition des corps

Kapwani Kiwanga, vues d’exposition au Centre d’art Pasquart. © Stefan Rohner
Kapwani Kiwanga, vues d’exposition au Centre d’art Pasquart. © Stefan Rohner
Kapwani Kiwanga, vues d’exposition au Centre d’art Pasquart.
Kapwani Kiwanga, vues d’exposition au Centre d’art Pasquart.
Kapwani Kiwanga, vues d’exposition au Centre d’art Pasquart.
Kapwani Kiwanga, vues d’exposition au Centre d’art Pasquart.

ISALINE VUILLE

Publié le 19.02.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Bienne » On entre par une installation lumineuse: environnement rose soutenu et plus loin, des néons bleus. Immersive, assez pop, la pièce provoque quand même un certain malaise, déstabilise visiteuses et visiteurs. C’est qu’elle utilise le fameux rose Baker-Miller préconisé pour apaiser les détenus dans les prisons, et la couleur des néons «antidrogues» que l’on retrouve dans les toilettes publiques ou les passages souterrains. Sobrement intitulée Pink-Blue, cette introduction donne le ton du travail de l’artiste présenté à Pasquart à Bienne, Kapwani Kiwanga: des œuvres formellement efficaces, qui recèlent plusieurs niveaux de signification, à découvrir en suivant les indices et sa propre curiosité.

Dans cette première exposition personnelle en Suisse, l’artiste canadienne basée à Paris – qui enchaîne ces dernières années les expositions et les prix prestigieux – propose une rétrospective de ses travaux récents et s’interroge sur les systèmes de pouvoir à différents niveaux

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