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La Fondation Gianadda expose Turner: le soleil dans les yeux

Le grand paysagiste romantique William Turner revient à Martigny, pour une exposition atmosphérique organisée avec la Tate de Londres

Les brumes prismatiques nimbant le "Lac de Buttermere" (1798) sont une élévation vers la lumière, une quête apollinienne mêlée d’or et d’eau. © Tate
Les brumes prismatiques nimbant le "Lac de Buttermere" (1798) sont une élévation vers la lumière, une quête apollinienne mêlée d’or et d’eau. © Tate

Thierry Raboud

Publié le 31.03.2023

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Beaux-arts » Ambiance XIXe siècle: foule d’Anglais dans le petit train d’Octodure. La moitié descendra à Verbier, venue voir nos paysages; l’autre descend ici, venue revoir les siens. Car c’est William Turner que l’on expose à la Fondation Gianadda, à Martigny (VS), ses nimbes britanniques, ses lueurs brouillées, son âme apollinienne et sa profession de foi: «Mon style, c’est l’atmosphère!»

En 1802, lors de son premier périple européen, le peintre a passé trois nuits à l’Hôtel du Cygne, sous le château de la Bâtiaz, dont il fit cinq dessins que l’on retrouvait sur ces mêmes murs deux siècles plus tard. Léonard Gianadda nous montre le catalogue de ce premier accrochage, Turner et les Alpes, 1999. «Mais ce n’étaient alors «que» des aquarelles», sou

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