Le bleu de ses rêves
Le photographe David Gagnebin-de Bons présente un travail sur les songes au Centre d’art contemporain Circuit à Lausanne
Aurélie Lebreau
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Exposition » Bashung a chanté La nuit je mens ou Madame rêve. A l’instar du chanteur, David Gagnebin-de Bons revient rarement bredouille de ses promenades nocturnes. Ses rêves, tel un précieux matériau artistique, le photographe lausannois les retient une fois qu’il a rouvert les yeux, les consigne dans des carnets – notant même parfois ceux des autres – et finalement les fige dans d’oniriques tirages. «Tout est parti d’une exposition que nous avions présentée en 2011 au CHUV, ma sœur (la plasticienne Elise Gagnebin-de Bons, ndlr) et moi. Elle proposait des dessins de mes rêves et moi des photographies des siens», explique le trentenaire, cheveux en bataille et teint pâle. Aujourd’hui, au Centre d’art contemporain Circuit de Lausanne, qui fête ses 20 ans, l’artiste expose la suite de cette amorce, sous le titre L’