Chut! » Peut-être parce qu’il est d’or, comme l’affirme la maxime, le silence se fait rare. Trop rare. La situation est même telle qu’environ 1,1 million de personnes sont victimes pendant la journée d’un volume sonore qui dépasse les limites légales en Suisse. La nuit n’offre pas pour autant de répit aux habitants des centres urbains. Comment y échapper et goûter à nouveau au silence? Le Musée de la communication, à Berne, offre un début de réponse avec sa nouvelle exposition, Sounds of Silence, à découvrir jusqu’en juillet prochain.

Qu’une institution consacrée à la communication s’intéresse à cette thématique, n’est-ce pas paradoxal? Directrice de l’espace muséal, Jacqueline Strauss esquisse un sourire. «C’est effectivement un paradoxe, mais le