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Max Bill, le réseau d’un bâtisseur de ponts

horizontal-vertikal-diagonal-rhythmus, 1942. © Angela Thomas Schmid/2021, ProLitteris, Zurichto
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Publié le 19.11.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Exposition » L’artiste suisse est au cœur d’une exposition qui retrace ses amitiés, inspirations et collaborations au Centre Paul Klee.

Avec l’exposition «max bill global», le Centre Paul Klee de Berne met en lumière le vaste réseau de l’artiste, curateur et bâtisseur de ponts suisse. 90 œuvres environ, issues de toutes les phases créatives de Max Bill (1908-1994), en constituent le fil rouge.

Outre les peintures, les dessins et les sculptures, une sélection d’objets du quotidien, d’affiches et d’objets de design produits en série est exposée. Les œuvres de Max Bill sont complétées par une cinquantaine d’œuvres d’artistes de son environnement et de son cercle d’amis, dont Hans Arp, Wassily Kandinsky, Piet Mondrian, Sophie Taeuber-Arp, Andy Warhol - et Paul Klee.

Max Bill est considéré comme un pionnier de l’art concret. Il a été actif en tant que peintre, sculpteur, typographe, concepteur de produits, architecte, théoricien de l’art, enseignant, organisateur, politicien et publiciste.

Selon le Centre Paul Klee, Max Bill a commencé très jeune à se constituer un réseau qui ne cessera de croître jusqu’à la fin de sa vie et s’étendra sur deux continents. L’exposition en suit chronologiquement les étapes les plus importantes et retrace les rencontres les plus fructueuses pour l’artiste.

Le point de départ est son séjour de deux ans au Bauhaus de Dessau, en Allemagne, où Max Bill entre en contact avec Paul Klee, entre autres. Avec d’autres étudiants, il fonde le «groupe Z». De retour à Zurich, le groupe d’artistes «Die Augen» (les yeux) est fondé en 1929, suivi en 1930 d’un voyage à Paris qui fait école.

En 1937, le groupe d’artistes «Alliance» se constitue, dont le noyau dur autour de Max Bill devient internationalement connu sous le nom de «Concrétistes zurichois». Sa rencontre avec le couple Bardi est déterminante pour sa carrière, avec pour résultat une grande exposition à São Paulo en 1951, qui l’aide à atteindre une grande notoriété en Amérique latine.

Le dernier chapitre de l’exposition est consacré aux relations de Bill aux États-Unis - entre autres avec la jeune génération de créateurs comme Charles et Ray Eames ou des artistes de l’art minimal comme Donald Judd, Carl Andre ou Richard Serra.

ATS

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