Même pas peur du vide
Balthazar Lovay a quitté la direction artistique de Fri Art il y a peu. Il dresse ici le bilan de six riches années passées à la tête de la Kunsthalle
Aurélie Lebreau
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Entretien » Balthazar Lovay débarque au café de la piscine de la Motta en short rehaussé de motifs de forêt vierge. La chemise blanche et le cheveu en bataille, son téléphone à la main. On pense immédiatement au lapin pressé d’Alice au pays des merveilles. Il faut bien admettre que lui mettre la main dessus s’avère une tâche passablement ardue. Mais il vaut la peine de persévérer. Car le désormais ex-directeur artistique de Fri Art – Nicolas Brulhart a repris son poste il y a quelques semaines – a de l’énergie, et des idées, à revendre.
Vous venez de quitter Fri Art, êtes-vous triste?
Balthazar Lovay: Non car je vis les choses intensément. Et je n’oublie pas que j’ai eu la chance d’engranger une superbe expérience ici. D’autant plus de chance