Mystère sur toile à Charmey
Augustin Pasquier peint sa vue sur les chartreux. Ses œuvres sont présentées dès samedi
guillaume chillier
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Exposition » C’est un souvenir qui a dormi, mûri. Qui s’est transformé avec le temps. Le souvenir d’une rencontre, en 1992, entre le peintre Augustin Pasquier et le Frère Joseph, un chartreux de la Valsainte. Ce dernier emmène l’artiste dans les alentours. Dans les talus, dans les bois. Jusqu’à un biotope qu’il a créé. Le peintre est ensuite invité à visiter l’intérieur du couvent entouré de murs et d’arbres. Un privilège.
A l’époque de cette rencontre, on lui avait commandé une toile du couvent de la Valsainte. «J’avais de la peine à trouver une perspective, dévoile-t-il aujourd’hui. Je devais peindre ce qui est dur à voir. Normalement, on ne peut pas entrer dans ces lieux. Il y a toujours cette idée de désert, de silence, de solitude. C’est un autre monde, une autre manière de vivre.»
Vingt-sept ans plus tard, ce souvenir enfoui refait surface. Torturé par le temps. Torturé par la vie. Comme cette rose, cultivée par le Frère Joseph et dessinée par Augustin Pasquier,