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Nature morte ressuscitée

Tombée dans l’oubli, la photographe américaine Jan Groover fait l’objet d’une brillante rétrospective au Musée de l’Elysée à Lausanne

Jan Groover ne légendait pas ses photos. De gauche à droite, un polyptyque datant de 1975, une nature morte de 1985 et la dernière de 1978. © Musée de l’Elysée – Fonds Jan Groover
Jan Groover ne légendait pas ses photos. De gauche à droite, un polyptyque datant de 1975, une nature morte de 1985 et la dernière de 1978. © Musée de l’Elysée – Fonds Jan Groover
Nature morte ressuscitée
Nature morte ressuscitée
Jan Groover photographiée par son mari, Bruce Boice, en 1968. © Musée de l’Elysée – Fonds Jan Groover
Jan Groover photographiée par son mari, Bruce Boice, en 1968. © Musée de l’Elysée – Fonds Jan Groover

Aurélie Lebreau

Publié le 21.09.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Exposition » Elle fait partie du cercle des plus grands photographes contemporains. Une somptueuse acharnée de travail qui n’aura jamais eu de cesse de se réinventer, d’explorer de nouveaux champs. Le MoMA de New York lui a consacré une rétrospective en 1987. Et pourtant aujourd’hui le nom de Jan Groover ne sonne pas comme une évidence. Son départ définitif des Etats-Unis en 1991 avec son mari Bruce Boice, en réaction à l’élection de George Bush père et surtout au déclenchement de la guerre du Golfe, n’y est certainement pas étranger. Etablie ensuite dans un petit village de Dordogne jusqu’à son décès le 1er janvier 2012, cette Américaine devenue française laisse un œuvre gigantesque, confié en 2017 au Musée de l’Elysée par son époux, lui-même artiste et critique d’

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