Patrimoine: tu veux ma photo?
Le Centre de la photo parcourt son histoire par le biais de ses «contributions au patrimoine genevois»
Samuel Schellenberg
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Exposition » Pour un plan B, il a de beaux restes. Organisé en remplacement d’une exposition repoussée à des jours sans virus, l’accrochage Les Lois de l’improbabilité raconte une partie de l’histoire du Centre de la photographie de Genève (CPG). Sous-titrée Les contributions du CPG au patrimoine genevois, la proposition présente des œuvres issues des fonds d’art contemporain de la ville et du canton, dont les achats ont été influencés par une exposition préalable dans l’institution dédiée à la photographie. Car en tant que soutiens aux artistes plastiques établis à Genève, les deux fonds acquièrent régulièrement des œuvres passées par les musées ou espaces d’art locaux, voire participent à leur production.
Réalisées par vingt artistes, les photos exposées traitent en majorité d’urbanisme, «l’une des lignes fortes de notre programmation», explique Joerg Bader, directeur des lieux. Le thème est criant dans le gigantesque papier peint de Georg Aerni, alignement de différentes