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Quand l’art se fait casse-tête

Avec Kontrovers?, le Kunstmuseum expose le potentiel polémique d’œuvres de ses collections qui ont généré débats voire querelles

Que faire d’un Emil Nolde, dont l’art était certes estampillé «dégénéré» par les nazis, mais qui n’en admirait pas moins Hitler? Ici ses magnifiques Blaue Iris (1915). © Kunstmuseum Basel, Martin P. Bühler
Que faire d’un Emil Nolde, dont l’art était certes estampillé «dégénéré» par les nazis, mais qui n’en admirait pas moins Hitler? Ici ses magnifiques Blaue Iris (1915). © Kunstmuseum Basel, Martin P. Bühler

SAmuel Schellenberg

Publié le 09.11.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Bâle » C’est une excellente idée. Pour exposer une sélection d’œuvres de sa collection, le Kunstmuseum de Bâle a choisi un angle percutant: celui des controverses et autres polémiques, pour raconter quelque 500 ans de peintures, sculptures ou – plus récemment – photographies qui ont généré discussions, débats voire querelles.

Par exemple celle provoquée dans la cité rhénane par l’acquisition d’Au Cirque (1914-1915) du peintre suisse Louis Moilliet, une toile influencée par le cubisme et l’expressionnisme, toute en clowns et funambules. C’était la première œuvre d’art moderne à entrer dans les collections du musée et elle a généré de nombreuses lettres pour le moins outrées.

Hallucinant aujourd’hui

Dans les élégantes salles du Neubau, la grande annexe du musée, cette polémique semblera hallucinante aujourd’hui. Idem pour celle, nettement plus récente, qui entoure les achats d’œuvres de Joseph Beuys dans les années 1970 – ses pièces en feutre et autres schémas sur tableau

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