S’engager ou se taire
Artiste nageant à contre-courant, François Daireaux parcourt le monde, construisant son œuvre sur la notion de travail. A voir au Mudac
Aurélie Lebreau
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Lausanne » La solitude de l’artiste, François Daireaux peut en témoigner, lui qui travaille absolument seul. Sans agent, sans assistant, sans galeriste. Sculpteur, photographe, réalisateur, le Français parcourt le monde assidûment – l’Inde, la Chine, le Mexique –, menant en parallèle des projets au long cours. Au Musée de design et d’arts appliqués contemporains (Mudac) de Lausanne, il présente Blow Firozabad Bangles, un travail mêlant art verrier, film, photographies et croquis. Pas moins de vingt voyages dans la ville indienne de Firozabad – où sont fabriqués chaque année des milliards de bracelets en verre – auront été nécessaires à ce natif de Boulogne-sur-Mer pour construire cette œuvre.
Derrière 404 magnifiques vases, soit autant de nuances de couleurs de bracelets disponibles à