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S’engager ou se taire

Artiste nageant à contre-courant, François Daireaux parcourt le monde, construisant son œuvre sur la notion de travail. A voir au Mudac

Un détail des 404 empreintes en verre soufflées au Centre international d’art verrier 
de Meisenthal. © Guy Rebmeister
Un détail des 404 empreintes en verre soufflées au Centre international d’art verrier 
de Meisenthal. © Guy Rebmeister
«L'art est un monde de pouvoir assez détestable,» critique François Daireaux. © DR
«L'art est un monde de pouvoir assez détestable,» critique François Daireaux. © DR

Aurélie Lebreau

Publié le 11.11.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Lausanne »   La solitude de l’artiste, François Daireaux peut en témoigner, lui qui travaille absolument seul. Sans agent, sans assistant, sans galeriste. Sculpteur, photographe, réalisateur, le Français parcourt le monde assidûment – l’Inde, la Chine, le Mexique –, menant en parallèle des projets au long cours. Au Musée de design et d’arts appliqués contemporains (Mudac) de Lausanne, il présente Blow Firozabad Bangles, un travail mêlant art verrier, film, photographies et croquis. Pas moins de vingt voyages dans la ville indienne de Firozabad – où sont fabriqués chaque année des milliards de bracelets en verre – auront été nécessaires à ce natif de Boulogne-sur-Mer pour construire cette œuvre.

Derrière 404 magnifiques vases, soit autant de nuances de couleurs de bracelets disponibles à

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