Fribourg » Sept artistes se réunissent au WallRiss de Fribourg autour du langage de la science-fiction et du voyage interstellaire. Le déplacement extraterrestre d’une communauté implique divers questionnements: comment passer de l’un à l’autre? Que garde-t-on de la communauté d’origine? «On voit l’exposition comme un espace logique de contradiction. C’est un paradoxe: un espace à la fois ouvert et fermé», explique Paolo Baggi du WallRiss. D’où ce titre: Either it is raining or it is not, évoquant la mécanique quantique.

Chaque pièce est organisée selon une dynamique propre, qui reprend l’idée d’un vaisseau, d’un seuil. Le Lausannois Christopher Füllemann amène une dimension corporelle avec sa sculpture aux allures organiques. Un habit pendu sur sa structure évoque ce qu’il reste après le passage de quelqu’un – ou après l’Apocalypse.

Dans la même pièce, les formes géométriques dialoguent: à l’œuvre de la Valaisanne Marie Gyger, un rond couvert de mai