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A Bienne, la 22e édition des Journées photographiques a débuté hier avec à sa tête une nouvelle directrice. Rencontre avec Sarah Girard
Aurélie Lebreau
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Festival » «La photographie documentaire peut révéler autre chose que la réalité.» Une pensée structurée dans une tête bien faite, Sarah Girard ne s’égare pas dans d’inutiles préliminaires. Le fond, la démarche d’un artiste, son analyse du monde et la forme qu’il utilise pour la livrer au public, voilà ce qui intéresse la nouvelle directrice des Journées photographiques de Bienne. Avant de prendre les rênes de la manifestation bernoise, la jeune femme y avait exposé en 2007, sur le thème Non-lieu, des intérieurs de cabinets de psychanalystes. Entre deux consultations, la photographe y cherchait des traces des confidences, sur les coussins des canapés, les placets des fauteuils, aux angles des pièces, signant un travail proche de l’abstraction.
Dans le jardin fleuri du Nouveau Musée B