Un BAC remis à neuf
Très pollué, le Bâtiment d’art contemporain devrait enfin être rénové. Un projet à 40 millions de francs
Samuel Schellenberg
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Genève » Au Bâtiment d’art contemporain (BAC), le léger parfum d’hydrocarbures qui accompagne toute visite, surtout l’été, ne sera bientôt qu’un lointain souvenir. Au même titre que les métaux lourds ou l’amiante sous les plots de bois de certains sols, voire l’isolation totalement défaillante. Autant de défauts pour le moins rédhibitoires pour les locataires présents et futurs des lieux, qu’ils s’appellent Musée d’art moderne et contemporain (Mamco), Centre d’art contemporain (CAC) ou Centre de la photographie de Genève (CPG).
Ancienne usine d’instruments de physique, le bâtiment, inscrit au patrimoine, «fait partie du patrimoine industriel genevois», a rappelé Sami Kanaan. Conseiller administratif chargé de la culture et de la transition numérique, il participait &agr