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Un corps, des possibilités

Paons mécaniques, figures ailées, machines qui dessinent: à Bâle, le Musée Tinguely célèbre la grande artiste allemande Rebecca Horn

Overflowing Blood Machine (1970),... © 2019, Rebecca Horn/ProLitteris, Zurich
Overflowing Blood Machine (1970),... © 2019, Rebecca Horn/ProLitteris, Zurich
Finger Gloves (1972)... © 2019, Rebecca Horn/ProLitteris, Zurich
Finger Gloves (1972)... © 2019, Rebecca Horn/ProLitteris, Zurich
et enfin White Body Fan (1972). © 2019, Rebecca Horn/ProLitteris, Zurich
et enfin White Body Fan (1972). © 2019, Rebecca Horn/ProLitteris, Zurich

Samuel Schellenberg

Publié le 22.06.2019

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Beaux-arts » A Bâle, son travail est tout en prothèses, prolongements ou parures. Mais qu’on ne s’y trompe pas, au cœur de la pratique de Rebecca Horn, artiste née dans la Hesse en 1944, il y a surtout le corps, en général le sien. Celui, tangible, qu’elle coiffe d’un cône allongé évoquant la licorne, avec lequel elle se présente à 28 ans à la documenta de 1972, première de ses quatre participations à la prestigieuse exposition de Kassel; ou celui qui n’apparaît qu’en négatif, par exemple dans Messekasten (1970), esquissé par des dizaines de tiges métalliques.

Cette dernière œuvre sert de prologue à Fantasmagories corporelles, exposition à découvrir jusqu’au 22 septembre au Musée Tinguely – elle raconte comment corps, substituts, mouvement et mécanique

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