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La sculptrice française Anita Molinero expose ses œuvres à Combremont-le-Petit

Anita Molinero posant devant sa galerie automobile… © Alain Wicht
Anita Molinero posant devant sa galerie automobile… © Alain Wicht

Adeline Favre

Publié le 16.06.2018

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Art trash »   Fille d’une Française et d’un anarchiste espagnol, Anita Molinero se décrit comme une «artiste sale». S’intéressant dans ses années punk aux déchets urbains, elle travaille aujour­d’hui avec des rebuts industriels. Elle endommage le plastique, s’arrêtant juste avant que l’objet ne devienne informe. Sous cette apparence monstrueuse, elle revendique le geste classique de la sculpture. Celle-ci a souvent été présentée comme une affaire d’hommes, de lutte virile contre la matière. L’artiste utilise ici l’acétone ou, plus radicalement, le lance-brûleur pour façonner le matériau. Passionnée de culture populaire, elle compare son art aux effets spéciaux de science-fiction: il s’agit dans les deux cas de donner forme à l’irreprésentable, avec une dimension

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